Il y a quelques semaines se déroulait le .NEXT Copenhague, le meet up annuel de Nutanix où se sont réunis près de 4500 partenaires et clients pour y découvrir les dernières innovations offertes par Nutanix. LeMagIT a profité de cet événement incontournable pour recueillir le témoignage de Cédric Girard, PDG de Siium. Découvrez sa vision du marché de l’hyperconvergence et de l’attrait des nouvelles fonctionnalités proposées par Nutanix :
« L’hyperconvergence est un cap à passer. Une fois qu’elle est déployée, les entreprises commencent à penser différemment », témoigne un peu plus loin Cédric Girard, Directeur général de l’ESN Siium, un intégrateur de solutions Nutanix, essentiellement dans le milieu industriel.
« L’approche de Nutanix est de proposer quantité d’options qui pourraient répondre à des problématiques précises. Nous sommes sollicités une à deux fois par an par nos clients pour leur montrer ce qui se fait d’original », ajoute-t-il. Selon sa propre estimation, entre un tiers et un quart des visiteurs de ce salon européen seraient des entreprises françaises.
Des options clés en main pour l’IT en cloud, l’IoT et le RGPD
Dans le tiercé gagnant des tendances, les partenaires (présents au .NEXT Copenhague, ndlr) ont enfin vanté les mérites de Flow. Lancé au début de cette année, ce réseau virtuel sert essentiellement à faire de la microsegmentation, c’est-à-dire à dresser des murs entre les machines virtuelles pour qu’elles ne puissent d’aucune manière communiquer entre elles. « Avec le RGPD, les entreprises veulent désormais tout cloisonner pour éviter les risques de sécurité ; le cas que nous rencontrons le plus est une entreprise qui veut empêcher son environnement de test de dialoguer avec son environnement de production », raconte au MagIT Cédric Girard.
« L’avantage du SDN de Nutanix est qu’il est très simple à mettre en œuvre : il suffit juste d’affecter des VMs à des catégories. Sans cela, il faudrait mettre des firewalls de partout, ce qui serait excessivement complexe. Ici, on peut enfin sécuriser avec seulement du bon sens », ajoute-t-il.
L’argument : être simple, plus que VMware
La communication de Nutanix visant implicitement à expliquer qu’elle fait tout comme VMware en beaucoup plus simple, on pourrait argumenter que le SDN Flow est loin d’avoir toutes les caractéristiques de son concurrent NSX. Citons par exemple, le dédoublement des plages d’adresses IP qui permet à l’industriel Nigay de créer des environnements de test qui sont la copie conforme des environnements de production.
« NSX n’est destiné qu’aux entreprises qui ont une culture pro-VMware », rétorque Cédric Girard. « Dans tous les cas, il est possible de reproduire toutes les fonctions en associant Flow aux firewalls de fournisseurs tiers, comme Palo Alto ou Juniper. »
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